Fushimi Inari
Une des visites incontournables et des plus emblématiques quand on va à Kyoto est le fameux sanctuaire Fushimi Inari. Pour tout vous dire, la première fois que je suis allé au Japon, je voulais voir ce sanctuaire que j’avais aperçu dans des anime (en particulier « Inari KonKon Koi Iroha » que j’ai beaucoup aimé), mais je n’avais pas fait de recherches, donc je cherchais les sanctuaires Inari mais à Tokyo, ils étaient bien moins impressionnants… En effet, il y a près de 30 000 sanctuaires dédiés à la divinité du riz Inari, mais le Fushimi Inari-taisha est le principal et le plus grand, avec ses 870 000 m². Mais cette fois-ci, j’étais bien au bon endroit, donc laissez-moi vous y emmener!
Il est très courant d’y croiser des écoliers japonais, en voyage scolaire, ou bien qui viennent poser des questions aux touristes étrangers pour travailler leur anglais. C’est le cas dans beaucoup de lieux touristiques, mais comme le Fushimi Inari Taisha est particulièrement connu, c’est peut-être plus marquant. Maintenant, engouffrons-nous dans le chemin aux 10 000 torii. Vous vous souvenez peut-être de ma visite à Nezu-jinja, vous vous rendrez compte qu’il était nettement moins impressionnant.
Le sanctuaire est situé sur la montagne Inari. Les bâtiments principaux se situent au pied de la montagne, et le reste du sanctuaire est composé de petits sanctuaires disséminés sur la montagne, reliés par des chemins de torii. Le sommet, à 233 mètres, est atteignable en environ deux heures de marche… mais ça dépend bien évidemment de combien de temps vous passez à prendre des photos !
La plupart des torii sont des dons de particuliers, de familles, ou d’entreprise. On peut d’ailleurs lire dans leur dos d’un côté le nom du donateur, de l’autre la date du don. Cette coutume date de la période Edo (1603-1868) et est bien entendu un don à la déesse Inari afin d’avoir un souhait exaucé ou pour la remercier. Un torii coûte entre 1 500 et 10 500€, donc si vous n’avez pas les moyens, vous pouvez quand même acheter un ema (tablette en bois destinée aux vœux) en forme de torii, ou bien de tête de renard.
En parlant de renard, je pense que vous avez remarqué qu’on croise beaucoup de sculptures de renards. Ils sont souvent en paire : le premier porte dans sa gueule la clef du grenier à riz, le deuxième porte dans sa gueule une perle représentant l’esprit de la nourriture. Ce sont des kitsune, ils sont très communs dans les temples Inari, car ils sont à l’origine les messagers de la déesse. Par association, ils sont souvent confondus avec la déesse elle-même.
J’aime beaucoup les jeux de couleur et de lumière qu’on peut avoir dans ces chemins de torii. C’était vraiment difficile de trier les photos et de choisir celles que je préférais : toutes se ressemblent d’un premier abord, mais toutes ont leur particularité et leur charme. J’espère que ma sélection vous aura plu. J’ai également veillé à ce qu’il n’y ait pas trop de monde sur mes photos (il fallait être patient!) mais on en aperçoit quand même par-ci par-là.. Sachez que nous étions loin d’être seuls, même si certains passages étaient plus tranquilles.
C’est la fin de notre visite de ce très joli sanctuaire ! J’espère qu’il vous a plu autant qu’à nous.
Et je vous souhaite une douce fin de journée bien ensoleillée !
2 commentaires
Andrée Colin
Il y a quelques jours, j’avais jeté un rapide coup d’œil sur ton reportage. Je viens d’y retourner à tête reposée et je suis toujours aussi dépaysée par tout ce que tu nous présente : l’architecture, les idéogrammes et cette façon » d’habiller » les statues d’animaux. Je pense qu’il doit régner dans ces endroits, un calme bien reposant.
Poyjo
Mdr t’as mis tellement de photos, la page prend 10 ans à charger mais c’est vrai que c’était chouette le Fushimi Inari. T’en as pris de très jolies photos. Dommage que tu ne sois pas allé dans la ville de Hyouka.