Japon

Escapade à Nikko

Et non, je ne vous ai pas oublié ! J’espère que votre été s’est bien passé, et que vous êtes en forme. Pour reprendre en douceur, venez visiter Nikko avec moi, à 2h de Tokyo en train. Une fois arrivé à destination, on découvre assez vite le fameux pont rouge Shinkyo.

À partir de celui-ci, il faut s’aventurer dans la forêt pour rejoindre les cinq temples principaux. On s’est un peu perdu sur le chemin, on s’est retrouvé chez quelqu’un qui, apparemment, avait l’habite de retrouver des touristes perdus et nous a donné une carte !

Le hall du temple principal Rinnoji, le Sanbutsudo, est en travaux, recouvert de tôle, depuis maintenant une dizaine d’années. On peut visiter et avoir un aperçu de l’intérieur : il abrite trois bouddha dorés. En face du temple se trouve un petit jardin fort agréable, Shouyou-en.

Ensuite, précédé par une pagode à cinq étages, on découvre le sanctuaire shinto Toshogu, dédié au premier shogun, dans lequel on accède via un très grand torii. On y retrouve des œuvres majeures de l’art japonais, dont le chat endormi et les fameux trois singes de la sagesse du sculpteur Hidari Jingorou.

Ses voisins, les sanctuaires Futarasan – que je n’ai apparemment pas pris en photo – et Taiyuin, se font plus discrets. Le premier est un temple shinto fondé par le moine bouddhiste, premier à arriver à Nikko, à qui on doit le temple Rinnoji. Le pont rouge caractéristique de la ville fait aussi partie de ce temple ! Le second quant à lui est en tout point semblable au Toshogu, si ce n’est qu’il est pour sa part dédié au troisième shogun.

Et la journée est vite passée ! Il est bientôt l’heure de rentrer. On a juste le temps de prendre le bus pour jeter un œil à la cascade de Kegon, dont la plus grande chute tombe de 97m ! Le guide papier indiquait aussi qu’elle a été le lieu de nombreux suicides amoureux au début du XXe siècle, et faisait un mauvais jeu de mot avec ai, amour en japonais…..

Avant de se diriger à nouveau vers la gare, quelques dernière petites photos du lac Chuzenji, parce que la lumière était vraiment jolie, et puis on repart. On a un train à prendre, et un lit à rejoindre !

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